Éditions : OXFORD University Press / Daniel Maghen
Genre : Classique en Version Originale Abrégée / Bande-Dessinée
Nombre de pages : 56 / 73
Date de sortie : 1891 / 2011
Quatrième de couverture, Synopsis :
Par la magie d'un voeu, Dorian Gray conserve la grâce et la beauté de la jeunesse. Seul son portrait vieillira. Le jeune dandy s'adonne alors à toutes les expériences, s'enivre de sensations et recherche les plaisirs secrets et raffinés.
« Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais »
Oscar Wilde voulut libérer l'homme en lui donnant comme modèle l'artiste. Pour se réaliser, il doit rechercher le plaisir et la beauté, sous toutes ses formes, bien ou mal. L'art n'a rien à voir avec la morale. Dans une langue raffinée, l'auteur remet en question la société, le mariage, la morale et l'art. Ses propos sont incisifs et humoristiques. Ce livre scandalisa l'Angleterre victorienne, Oscar Wilde fut mis en prison pour avoir vécu ce qu'il écrivait. Au siècle suivant, Proust, Gide, Montherlant, Malraux ont contribué à la célébrité du génial écrivain.
« Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais »
Oscar Wilde voulut libérer l'homme en lui donnant comme modèle l'artiste. Pour se réaliser, il doit rechercher le plaisir et la beauté, sous toutes ses formes, bien ou mal. L'art n'a rien à voir avec la morale. Dans une langue raffinée, l'auteur remet en question la société, le mariage, la morale et l'art. Ses propos sont incisifs et humoristiques. Ce livre scandalisa l'Angleterre victorienne, Oscar Wilde fut mis en prison pour avoir vécu ce qu'il écrivait. Au siècle suivant, Proust, Gide, Montherlant, Malraux ont contribué à la célébrité du génial écrivain.
Mon avis :
Conseillé par ma professeure de français en seconde, Le Portrait de Dorian Gray m'était totalement inconnue. C'est au CDI de mon lycée, que j'ai trouvé la version originale en anglais, abrégée.
Certes, de deux cens et quelques pages, je me retrouve à cinquante six, mais j'ai apprécié l'histoire du début à la fin, en butant rarement sur ma lecture.
J'ai d'ailleurs remarqué, que durant celle-ci, on oubliait presque que la langue est anglaise, tant on se laisse couler par l'histoire.
Dorian Gray est un jeune homme, qui décide de se faire tirer le portrait chez un peintre nommé Basil.
Alors que celui-ci termine son tableau, son plus proche ami, Harry, insiste pour rencontrer le fameux Dorian.
Par hasard, ils se rencontrent. Harry reste stupéfait de la véracité des propos de Basil, Dorian est un chef-d'oeuvre incarné. Néanmoins, celui-ci ne s'en rend pas compte. C'est devant son double imagé qu'il prend conscience de son potentiel. Il fait alors le voeu de garder sa fraîche jeunesse, et laisser le Dorian peint vieillir sur le tableau.
J'ai été agréablement surprise par ce récit. Je ne m'attendais à absolument rien, et j'ai vraiment apprécié l'intrigue.
C'est quelques jours plus tard que je tombas sur la bande-dessinée de Corominas à ma médiathèque.
Et là, je suis tombée carrément sous le charme des planches. Les images étaient juste sublimes. Et c'est avec plaisir que j'ai voulu redécouvrir l'histoire de Dorian Gray en français, et imagée.
Désolée pour les flashs ! |
Les scènes que j'avais lues se retrouvaient parfaitement à travers les planches de l'artiste. Ma compréhension et mon imagination ne m'avaient point trompée.
Les graphismes, les couleurs, les visages, tout est parfait. Je ne trouve rien à critiquer dans cette représentation graphique. Les soixante quatorze pages du livre défilent de manière très agréable et l'auteur y mêle sa touche personnelle au texte d'Oscar Wilde.
Il s'amuse, et retranscrit le récit de manière personnelle, jouant sur les nuances d'ombres et de lumière.
Telle une pièce tragique, la bande-dessinée est découpée en cinq actes chacun illustré par l'évolution du tableau. Ils correspondent aux grandes phases du roman, le noeud se trouvant au troisième acte comme traditionnel, et le cinquième acte nous dénouant l'intrigue. La notion théâtre est régulièrement remise que ce soit dans les personnages, les décors, l'atmosphère dégagée, et tout au long du texte.
L'auteur de la bande-dessinée nous offre également en fin de livre un bonus où il mêle analyse de texte et illustrations absolument magnifiques. On nous parle du roman de base, d'Oscar Wilde, et d'intentions et pensées personnelles.
C'est donc avec un joli coup de coeur que je ressors de cette découverte littéraire, pour un oeuvre classique qui m'était alors inconnue.
[Kyeira]
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