Éditions : Pauvert
Genre : Contemporain
Nombre de pages : 224
Date de sortie : 1953
Quatrième de couverture, Synopsis :
Voilà un coin de campagne où l'on a de drôles de façons...La foire aux vieux, par exemple.
Curieuse institution ! On sait bien aussi que tous les enfants peuvent voler comme des oiseaux dès qu'ils étendent leurs bras - mais est-ce une raison suffisante pour les enfermer derrière des murs de plus en plus hauts, de plus en plus clos ? Le psychiatre Jacquemort se le demande - puis ne se le demande plus, car il a trop à faire avec la honte des autres, qui s'écoule dans un bien sale ruisseau.
Mais nous, qui restons sur la rive, nous voyons que Boris Vian décrit simplement notre monde. En prenant chacun de nos mots habituels au pied de la lettre, il nous révèle le monstrueux pays qui nous entoure, celui de nos désirs les plus implacables, où chaque amour cache une haine, où les hommes rêvent de navires, et les femmes de murailles.
Curieuse institution ! On sait bien aussi que tous les enfants peuvent voler comme des oiseaux dès qu'ils étendent leurs bras - mais est-ce une raison suffisante pour les enfermer derrière des murs de plus en plus hauts, de plus en plus clos ? Le psychiatre Jacquemort se le demande - puis ne se le demande plus, car il a trop à faire avec la honte des autres, qui s'écoule dans un bien sale ruisseau.
Mais nous, qui restons sur la rive, nous voyons que Boris Vian décrit simplement notre monde. En prenant chacun de nos mots habituels au pied de la lettre, il nous révèle le monstrueux pays qui nous entoure, celui de nos désirs les plus implacables, où chaque amour cache une haine, où les hommes rêvent de navires, et les femmes de murailles.
Boris Vian est écrivain français, né dans les Hautes-Seines en 1920. Il est décédé en juin 1959, à l'âge de trente-neuf ans.
Il fait des études, qui sont souvent interrompues par des soucis de santé. Il exerce également l'activité de poète, chanteur, critique, compositeur, scénariste, traducteur, conférencier, acteur et de peintre.
Alors qu'il assiste à la première projection du film tiré de son livre J'irai cracher sur vos tombes, l'écrivain est pris d'une crise cardiaque qui lui sera fatale.
"On ne reste pas parce qu’on aime certaines personnes ; on s’en va parce qu’on en déteste d’autres."
Mon avis :
C'est en allant voir L'Écume des jours au cinéma que j'ai découvert l'univers de Boris Vian. D'abord très intriguée par le monde, j'ai été extrêmement charmée par la suite.
Mais je me suis à plusieurs reprises demandée de quelle manière ce que je voyais à l'écran était retranscrit à l'écrit. J'hésitais à lire L'écume des jours, cependant, sortant à peine du film, j'avais peur d'être déçue de ma lecture. J'attendrais un peu avant de rencontrer le livre.
Cependant, je ne suis pas restée sur cette pensée, et dès le lendemain, je crois, j'ai décidé d'aller emprunter un livre de cet auteur à la médiathèque, et mon choix s'est porté sur L'arrache-coeur.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et c'est au final un petit coup de coeur !
L'histoire en elle-même ne m'a pas transportée plus que cela, ayant du mal à distinguer le fil conducteur.
Cependant, le côté un peu surréaliste, et l'écriture de l'auteur m'ont permis de m'intégrer au roman de manière parfaite. Les personnages m'ont plus ou moins fait réfléchir. J'en ai apprécié certains plus que d'autres, mais je n'en étais attachée à aucun en particulier.
Boris Vian nous amène donc dans un petit village, en arrivant tout d'abord sur un chemin. Nous ne connaissons rien de cet endroit, tout comme le personnage principal. C'est là une grande complicité entre le protagoniste Jacquemort et le lecteur, car ils débutent tous les deux le chemin à un endroit similaire. Le psychiatre débouche sur une maison, au dessus de la falaise, où Clémentine accouche de "trumeaux". Le psychiatre décide de demeurer dans ce lieu, et cherche à psychanalyser des personnes, afin d'obtenir des envies, pour se "remplir".
Tout d'abord, j'ai eu la sensation d'être complètement étrangère au récit, les termes et les actions étant complètement saugrenues. Boris Vian joue autant sur la forme que sur le fond. Mais finalement, je me suis laissée emportée dans ce monde un peu étrange. Tout peut paraître charmant, ou sympathique aux premiers abords. Mais j'ai été parfois quelque peu gênée, voire mal à l'aise face à certaines phrases.
Les personnages agissent de manière très étrange, presque caricaturale. D'ailleurs, Jacquemort réagit un peu comme nous, puis évolue. L'auteur nous pose là de jolies métaphores, que l'on peut interpréter ou non. Je me souviens avoir pris le livre au premier degré tout le long, sauf aux derniers chapitres, où j'ai trouvé ça carrément évident, dérangeant.
L'auteur joue également avec les dates. Nous avons régulièrement les dates en début de chaque chapitre. Si vous souhaitez le lire, faites-y attention !
Néanmoins, un point noir m'a plus dérangé que les autres. Je n'ai aucune idée de si c'est voulu ou non, mais à plusieurs reprises, trois me semble-t-il, j'ai pu trouver des fautes. De grammaire, de conjugaison, de ponctuation. Je peux paraître pointilleuse mais cela m'a sauté aux yeux. Peut-être cela est-ce voulu de la part de l'auteur, mais je me suis dit que si c'était voulu, il l'aurai surement fait à plusieurs reprises, non ? Or, ici, on a plus l'impression que c'est de la part de l'éditeur, et je trouve cela beaucoup plus dommage.
Ce livre était mon premier roman de Boris Vian, et je ne regrette absolument pas mon choix. Au contraire, j'espère pouvoir très rapidement lire d'autres ouvrages de cet auteur, afin d'en découvrir un peu plus sur son univers décalé, et je pense que cette fois-ci, je jetterai un coup d’œil à L'écume des jours.
A savoir, que l'arrache-coeur est un objet utlisé dans L'écume pour arracher le coeur des personnes. Dans le livre que j'ai lu, il s'agit là plus d'un comportement que d'un objet. Cependant, cet objet a réellement existé lors de sacrifices humains, chez les Mayas !
Je vous invite vraiment à partir en l'encontre de ce livre, si vous souhaitez découvrir l'univers de l'auteur. Il faut également éviter de ce bloquer, et rester plutôt ouvert à ce qu'on nous propose, la magie du livre s'occupera du reste !
[Kyeira]
Je n'ai jamais lu de Boris Vian, mais j'ai "L'Ecume des jours" dans ma PAL.
RépondreSupprimerJ'ai répondu à tes questions : http://perle-de-nuit.blogspot.fr/2013/05/tag-de-kyeira-comme-un-boomerang.html ^^
Comme j'avais déjà taguées des personnes, je ne l'ai pas fait ce coup-ci.
Bizoos !
Alors si tu le lis à l'occasion, je te souhaite une bonne lecture ;)
SupprimerJe file voir tes réponses ! ^^
Bisous !
J'ai adoré L'écume des jours que j'ai lu il y a quelques années. J'ai L'arrache-coeur. Je dois en être à la moitié mais je n'accroche pas du tout. J'ai vraiment du mal avec ce livre...
RépondreSupprimerC'est dommage ! Les évènements de la fin sont vraiment intéressants ! :)
SupprimerMais il m'est arrivé la même chose avec l'Herbe Rouge.