Malt et Jen, deux jeunes désœuvrés, traînent leur ennui dans la ville
d’Edens. Chaque jour, ils viennent sur le même banc. Et un jour, sous ce
même banc, ils trouvent une boîte. Qui contient de l’argent et un
numéro de téléphone. Le lendemain, une autre boîte. Qui contient encore
plus d'argent. Et un message en prime : « Plus d’argent en échange d’un
service ». En acceptant cette proposition, ils entrent dans le maillage
d’une organisation tentaculaire qui ne les laissera plus s’échapper.
S’engage alors une course-poursuite haletante, sur fond de trahison et
de secrets révélés dont personne ne sortira indemne.
Quand Sarbacane m’ont proposé de découvrir La boîte, j’ai immédiatement accepté. C’est
le genre de roman à l’aspect tapageur, qui va envoyer du lourd. Et je n’ai pas
été déçue, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.
L’intrigue est originale et ambitieuse. Une boîte contenant de l’argent est posée sur un banc avec un petit bout de papier. Dessus c’est écrit : « De l’argent contre un service. » C’est l’occasion rêvée pour Malt et Jen, nos deux héros. Les personnages ne sont pas spécialement attachants. Assez caricaturaux, j’ai trouvé Jen vraiment agaçant et absolument irréfléchie. Elle ne m’a pas spécialement plu. Malt quant à lui ne m’a pas réellement interpellé, et les autres personnages qui les entoure encore moins. L’autre point qui m’a un peu gênée est la narration. Très proche des personnages évidemment, je l’ai trouvé décousue, parfois vulgaire comme le sont Malt et Jen. J’ai trouvé cette narration compliquée car elle m’a parfois empêchée d’adhérer totalement au récit. D’autant plus que le roman est très court. Il ne dépasse pas les deux cents pages. Je pense que si la narration avait elle aussi été moins sèche et le roman un peu plus long et un peu plus approfondi, ça aurait pu faire quelque chose d’excellent.
L’intrigue est originale et ambitieuse. Une boîte contenant de l’argent est posée sur un banc avec un petit bout de papier. Dessus c’est écrit : « De l’argent contre un service. » C’est l’occasion rêvée pour Malt et Jen, nos deux héros. Les personnages ne sont pas spécialement attachants. Assez caricaturaux, j’ai trouvé Jen vraiment agaçant et absolument irréfléchie. Elle ne m’a pas spécialement plu. Malt quant à lui ne m’a pas réellement interpellé, et les autres personnages qui les entoure encore moins. L’autre point qui m’a un peu gênée est la narration. Très proche des personnages évidemment, je l’ai trouvé décousue, parfois vulgaire comme le sont Malt et Jen. J’ai trouvé cette narration compliquée car elle m’a parfois empêchée d’adhérer totalement au récit. D’autant plus que le roman est très court. Il ne dépasse pas les deux cents pages. Je pense que si la narration avait elle aussi été moins sèche et le roman un peu plus long et un peu plus approfondi, ça aurait pu faire quelque chose d’excellent.
Ce n’est pas pour autant que ce roman ne m’a pas plu. Bien
au contraire. J’ai beaucoup apprécié la dimension et la tournure qu’il prend
dès que la notion de « service » entre en jeu, entre dans la vie des
personnages. Je ne m’attendais pas spécialement à un service en particulier
mais je suis sincèrement ravie que l’auteure ait choisi celui-ci. Je l’ai
trouvé original, d’actualité et réellement effrayant. Les événements sont eux
aussi très surprenants. Il y en a énormément auxquels je ne m’attendais pas. La
surprise était donc bien présente tout au long du livre. La problématique m’a
bien plu. C’est simple, du moment où Malt commence à se poser beaucoup de
questions, ça m’a énormément intéressant. Il se rend compte qu’il a fait une
connerie et ça tourne mal. Cependant je rejoins ce que je disais plus haut. J’aurai
aimé plus de contenu. Quand j’ai vu ce livre, ma première interrogation fut :
« Jusqu’où seront-ils prêts à aller pour de l’argent ? » J’aurai
aimé que la quantité de « défi » soit beaucoup plus importante car j’ai
eu un sentiment de rapidité.
Pour conclure, ce roman a été pour moi en demi-teinte. Il m’a fallu un certain temps d’adaptation pour rentrer dans l’histoire, et ce n’est que quand c’est devenu vraiment compliqué que ça m’a intéressé. J’aurai aimé en avoir plus, 190 pages ce n’est pas assez à mon goût. L’idée de base était quant à elle vraiment intéressante. Cette problématique de « limites » presque de « télé-réalité » était très intéressante, et je serai ravie de lire d’autres livres sur le sujet.
3.5/5
___________________________La boîte d'Anne-Gaëlle Balpe
Éd. Sarbacane - Coll. X'prim
15.50 € - 978-2-84865-7585
Jeunesse - Suspense
190 pages
En demi-teinte pour moi également, bien que dans l'ensemble, ça reste une bonne lecture =)
RépondreSupprimerIl m'intrigue ^_^
RépondreSupprimerDommage pour cette lecture en demi-teinte =/ <3
RépondreSupprimerMais j'ai quand même envie de le découvrir car le sujet a l'air intéressent (: