AURAIS-JE UN AVENIR ?

jeudi 27 août 2015


 Parfois j'y pense, et ça m'effraie. 
Ma passion est là, mes efforts aussi et pourtant j'ai peur que ça ne suffise pas, que je ne sache plus vraiment ce que je souhaite. C'est terrible et ça me serre l'estomac comme à l'instant même. 

Lorsque je suis entrée en première littéraire, ce n'était pas parce que c'était une porte de sortie ni parce que j'avais envie d'aller dans l'art. Disons tout simplement que j'aimais la littérature, l'histoire et les sciences humaines tandis que le domaine économique et scientifique ne m'intéressaient pas. Pourtant, les mathématiques étaient ma matière préférée au lycée. 
Oh, je n'ai pas toujours voulu faire une licence de lettres. 
Petite je voulais être maîtresse, actrice, journaliste. En primaire, lorsque j'ai évoqué ce dernier voeu, certaines personnes ont été là pour me dire ce genre de phrase terrible "tu n'auras pas de boulot, tu seras journaliste dans la petite ville où tout le monde se fichera de toi". J'avais moins de dix ans, et le message, même dit sur un ton humoristique, avait frappé. 
En troisième j'ai voulu être architecte. On m'a encore dit que je n'aurai pas de boulot, mais je ne me suis pas laissée faire et ai tenté le stage. J'ai du tomber au mauvais endroit, car même si j'avais apprécié ma semaine, je ne voulais plus faire architecte. 
Ensuite est venu le lycée, à nouveau les métiers ont défilé sans que je sache vers quoi m'orienter. D'abord traductrice, mais je remercie ma prof de première pour m'avoir vite découragé (alors que je n'étais pas si mauvaise). Ensuite interprète. Et là.. c'était l'une de mes meilleures amies qui me disait que pour ce job, fallait être né bilingue, bah oui. Forcément
J'ai ouvert mon blog et j'ai découvert les métiers du livre et de l'édition. Soudainement ça a fait un éclair de génie dans mon esprit, pourquoi ne pas faire un métier passion, et travailler dans les livres ? 
Ainsi, je suis rentrée en L, une filière qui m'a énormément plu même si j'étais assez moyenne en français et en philo et excellente en histoire et en maths. Aurais-je du me diriger vers là ? 

Me voilà aujourd'hui, pratiquement prête à attaquer ma seconde année d'université. Je dois dire que l'année passée s'est déroulée à merveille. J'ai adoré mes cours, pour la plupart, et mes notes étaient au rendez-vous. Pas de quoi m'inquiéter. 
Pourtant, alors que je réussis tout comme je l'espère, j'ai toujours cette petite voix dans ma tête qui me dit : "Tu n'auras pas de job à la sortie." ; "Il va falloir aller à Paris si tu veux être dans l'édition, en plus c'est tout bouché !" ; "Libraire ça te plairait, mais tu as le potentiel de faire plus d'étude"
Et dans ces moments-là je ne sais plus quoi faire. 
Car ironiquement tous les métiers que j'ai souhaitais faire depuis que je suis gamine étaient déclarés comme "bouchés". C'est dans ce genre d'instant que je me demande si oui, j'arriverais à percer ou non dans l'édition jeunesse (car quand je lis des magazines littéraires, je me rends compte que je suis à des kilomètres de ce milieu), je me demande si le fait d'aller sur Paris va me faire réussir ou est-ce que je me berce d'illusions ? Pire, si je suis diplômée, vais-je enchaîner les stages pendant des années ou vais-je réellement avoir un job au terme de mon master ?  Dois-je viser un autre master ?

Je pense à moi, qui écrit cet article à l'instant même, les mains moites. Et je me dis que je dois pas être la seule à avoir entendu toute sa scolarité ce discours de "tu n'auras pas de boulot". 
Alors je sais que ça n'avancera à rien. Que soudainement le secteur de l'édition - ou tout autre secteur d'ailleurs - ne va pas embaucher des milliers de gens.  Et je pense que c'est ça le pire, suivre ses rêves sans savoir ce qui nous attend au terme.

Si toi aussi tu as des doutes, partage les moi, s'il te plait. 

52 commentaires:

  1. Salut Cassandra,
    Oui, je suis tout à fait d'accord avec toi, ça me fait du bien de constater que je ne suis pas la seule à penser ça!!
    Je vais entrer en terminale ES l'année prochaine, et moi aussi j'aimerais énormément travailler dans le secteur de l'édition ou du journalisme. Et à moi aussi, on a souvent dit "Aah, mais tu sais y a pas vraiment de débouchés hein!" et c'est vraiment exaspérant d'entendre ça, mais il faut s'accrocher!
    Comme toi je me demande également si je vais réussir à vivre de cette passion, et je me dis aussi "Mais il faut aller à Paris généralement, ou à Marseille... Non merci!" donc je suis comme toi en proie au doute et je te comprend parfaitement! Merci de nous avoir fait partager tes doutes, et ne t'inquiète pas tu n'es pas la seule! ;)
    P.S: au passage, j'aime beaucoup ton blog et tes vidéos, continue comme ça!

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    1. Coucou -^^-
      Je vois, on est dans le même bazar ahah. Au fond, je me dis que la passion est là, la volonté aussi et je ferai tout mon possible pour y parvenir. J'y crois du fond du coeur et ma motivation dépassera tout ! Surtout ne jamais se laisser démolir et s'entourer des bonnes personnes.
      Woooh, merci beaucoup ♥ ♥ ça me fait énormément plaisir ! -^^-

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  2. je veux faire libraire, mais avec des études plus courte que les tiènne, ça se passe à Paris effectivement, à l'INFL, , après mon bac cette année, c'est un brevet professionelle en alternance sur 2 ans. dans ma famille, on ne nous décourage pas comme ça, si on veux quelques chose, on se bat pour l'obtenir, et on travail dur. je pense que quoi que tu veuille faire, si tu te bas pour ça et que tu as la volonté, les portes s'ouvriront =)
    bon courage à toi, j'espère que tu arriveras à faire des études qui te plaisent. et puis, tout d'abord, écoute toi pas les autres, c'est le premier conseil que je peux te donner, parce que les autres ne sont pas toi et que tu n'ai pas eu. Ce ne sotn pas eu qui vont faire tes édudes et ils n'ont pas à dicter tes choix.

    Pendant mon année de premier (2014-2015), avec notre prof principal, on a du faire une fiche sur le metier qu'on voulait faire, je l'avais faire sur éducateur de chien, parce que c'est l'autre métier que je voudrais faire si j'arrive pas à faire libraire. je mettais beaucoup renseigné et documenté, j'ai tout rempli et j'étais (je suis) motivé
    et lorsqu'il a fallu le présenter devant la classe, ma prof (qui est une conne finie), qui ne connait rien de se métier et des animaux m'a sortie "je me fais du soucis pour vous parce que vous n'arrivez pas à trouver de travail" je ne suis pas du genre à repondre aux profs, mais là, c'était trop. je l'ai regardé et je lui ai dit "ha bas merci, c'est gentils de m'encourager !" elle m'a répondu "bas qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?" je l'ai regardé bien dans les yeux et j'ai sortie "bas dites rien." Elle l'a fermé, les gens de ma classe m'ont regardé avec des yeux ronds et moi j'étais contente ^^ marre de tous ceux qui disent qu'on à pas d'avenir.

    j'espère que tu arrivera à trouver le métier que tu veux faire et que tu reussira, de toute façon tant qu'on le veut vraiment on peux arriver à tout ;)

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    1. Tu as bien fait de tenir tête, les profs ne se rendent pas compte parfois des paroles qu'ils peuvent tenir. Quand j'étais plus jeune j'avais tendance à aduler les profs. Pour moi c'était la voix sage ahah. Au fil du temps j'ai été déçue de nombreuses fois par eux. Je les admire encore beaucoup, mais maintenant je m'écoute plus et crois en moi.
      Merci énormément d'avoir partagé ton expérience avec moi, merci beaucoup !

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  3. Coucou Cassandra,

    Pour l'instant, je suis encore au lycée et c'est vrai que je n'ai aucune idée de ce que je veux faire plus tard... Peut être faudrait il que je me renseigne plus ? Mais dès que je trouve un métier qui m'intéresse un peu, bas après il ne me tente plus... Mais je sais que dès que j'aurais trouvé, je me battrais pour y arriver et avoir ma place ! Car il y a de la concurrence, et il ne faut pas se voiler la face... Mais je te conseille de t'accrocher et de faire quelque chose que tu aimes ! Car les gens ont beau dire que tu n'auras pas de travail une fois tes études faites, ils ne peuvent pas savoir. Et il vaut mieux faire quelque chose que tu aimes que d'aller quelque part juste parce qu'il y a du travail...
    Je te souhaite plein de courage ! <3 Et j'espère te soutenir avec ce petit message :)
    Bisous <3

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    1. Coucou Léna ♥
      T'en fais pas, il en faut du temps pour trouver ce qu'on aime ! J'ai des copines à la fac qui ne savent toujours pas mais elles sont heureuses car elles font des études qui leur plaît ! J'espère que tu trouveras vite ta voie :)
      Ne t'en fais pas, je vais tout faire pour réussi ! Je ne me laisse plus faire par les mauvaises langues, j'ai appris qu'il fallait m'entourer des bonnes personnes, pas des mauvaises.
      Merci énormément pour ton soutien et tes encouragements ♥
      Gros bisous ma jolie ♥ ♥

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  4. Je ne vais pas m'étaler, juste te dire que je comprends TOUT ce que tu viens d'écrire.

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    1. Merci pour ce commentaire :o Je ne m'attendais pas à ce qu'autant de personnes se sentent concernées, je suis extrêmement touchée. Merci ♥

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  5. Je me retrouve tellement en lisant ça!
    Mais contrairement à toi je pense que cet indécision est seulement de ma faute. A chaque fois qu'un projet professionnelle/études se concrétise une barrière psychologique se dresse et j'hésite, je panique. Mais j'essaie quand même et je reprend espoir. Malheureusement en fin de compte j'échoue sans arrêts. Peut être que je me boycott sans le savoir? J'ai maintenant 21 ans et bachelière littéraire depuis 2013 et je ne sais toujours pas comment se présentera mon avenir... Je le vis quand même assez mal même si je sais qu'il y à pire dans la vie. Je sais que je ne suis pas faite pour les études, c'est un environnement qui m'angoisse tellement. Je me sens milles fois plus épanouie dans le monde du travaille. J'aimerais y accéder tout de suite mais je me sais très bien que ceci est quasiment infaisable!

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    1. Wow.. en effet, ce doit être dur de ne pas parvenir à surmonter ça.. C'est un manque de confiance en toi ? En tout cas je suis très touchée par ton message et le fait que tu aies partagé ça avec moi.. ! Je te souhaite de tout coeur de réussir ♥

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    2. Oui très certainement, et même pas que pour les études je suis comme ça depuis petite et pour n'importe quoi. Genre il va y avoir un événement inattendue dans ma vie (mariage voyage etc...) Je vais angoisser jusqu'au jour j mais limite je dors pas et tout ! Bref ça me fatigue

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  6. Coucou Cassandra !
    J'ai lu ton billet avec grande attention, car j'ai pas mal de temps été dans le même cas : un flou angoissant et déprimant. J'ai une histoire un peu particulière et inhabituelle.

    Depuis très jeune, je voulais être journaliste. Mes domaines de prédilections ? Le journalisme sportif ou de guerre. Mais peu importait le thème du moment que j'arrivais à accéder au métier. De ce fait, quand j'ai dû faire un choix à la fin de ma seconde, la filière L était un peu "logique" pour moi. Dans ma tête, tout était tracé : une licence de droit -ou histoire) pour pouvoir tenter les concours des grandes écoles de journalisme (qui ne recrutent qu'à partir de bac+3). Je connais bien le métier, car ma maman travaille dans un journal. Elle n'écrit pas, mais est très familière du milieu (elle est DRH). J'avais déjà fait deux stages là-bas : un à la rubrique média-tv en 3ème et un aux sports en seconde.

    Mon année de 1ère L a été très compliqué sur le plan personnel : j'ai eu un accident de voiture (en fait, une voiture m'a roulée sur le pied), ce qui fait que j'ai raté près d'un mois de cours. J'ai également eu des problèmes de santé et le décès d'un proche qui m'a beaucoup affecté. Malgré cela, je continuais à avoir de bonnes notes (j'ai toujours été bonne élève), mais j'ai commencé à me poser des questions. Déjà, je savais, tout comme toi, que le journalisme est bouché. Et je me suis vite rendue compte, suite à de nombreux événements et questionnements, que je ne vis que pour une chose : aider les autres.
    Je me suis donc renseignée sur de nombreuses choses, et j'ai trouvé le métier que je voulais faire : psychomotricienne. Un métier qui s'apprend en 3 ans et dont les écoles sont accessibles que par concours (très sélectif : environ 5% d'admis). J'aurais pu rester en L et faire après mon bac une année de mise à niveau scientifique, mais j'ai voulu changer. J'ai donc "redoublé" pour aller en 1ère ST2S (Sciences et techniques du sanitaires et du social).

    J'ai vécu deux années formidables : je faisais ce qui me plaisais, j'étais épanouie et j'avais de très bons résultats. J'ai donc passé mon bac en 2014, que j'ai eu avec mention Très Bien (ça flatte mon égo de le dire ^^). Je suis allée en classe préparatoire au concours de psychomotricien. J'ai tenté quelques écoles et j'en ai eu un. Je suis très fière de dire que je l'ai eu du premier coup !

    J'ai actuellement 20 ans et je rentre en septembre en première année de psychomotricité. Malgré mon année de perdue (et encore, ça m'a permis de réfléchir !) en L, je ne regrette aucun de mes choix !

    Bon courage à toi et tu verras, les doutes finissent toujours par disparaître ou par être résolus !
    Bisous <3

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    1. Coucou :)
      Ton histoire est magnifique, merci énormément de l'avoir partagé avec moi ! Et bravo pour ta mention, t'as bien raison de le préciser ahah.
      Ton message me fait dire qu'il faut suivre ce qu'on a le plus envie de faire même si ça nous effrait ou qu'il faut faire des choses qui paraissent compliquées.. Au final, si tu arrives à ce que tu veux faire c'est merveilleux alors encore bravo pour ton parcours !
      Merci énormément pour ton message et tes encouragements ♥
      Bisous -^^-

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  7. Ah, cette angoisse, je la comprends parfaitement. Je suis allée en S tout simplement parce que je le pouvais mais aussi parce que c'est la filière qui m'ouvrirait le plus de portes. Cependant je n'ai aucune idée de quoi faire plus tard : je vais me retrouver bien bête en février ! ^^
    Courage, tu finiras par trouver qq chose qui te correspond. Mon meilleur exemple est ma mère : elle voulait faire tout, sauf prof et elle se retrouve prof à la fac, et elle adore ça! :)
    Bisous ♥

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    1. Ça tombe bien pour février je vais préparer une vidéo pour ma filière ahah si jamais ça pourrait t'intéresser ! Tu ne sais pas quel domaine tu veux être ? (ma phrase ne veut rien dire, pardoon !)
      Ah oui ça aussi c'est merveilleux comme parcours finalement !
      Bisous ma belle ♥

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    2. Je ne pense pas du tout aller dans le domaine littérature/journalisme/etc justement, à cause de ces heu... bouchons ? x) Plusieurs choses m'intéressent néanmoins, l'informatique, l'économie, la gestion, mais aussi aider les autres...
      Bisous! ps: désolée d'avoir répondu si tard, je n'avais pas vu que tu m'avais répondu ^^

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  8. Bonjour Cassandra,
    Je connais très bien ton sentiment car il a été le mien également. Aujourd'hui, j'ai un travail alors je tenais à te dire ce qui va suivre.
    J'ai fait également un bac L option anglais puis une fac LLCE anglais (+ 1 année en tant que prof de français en Angleterre) où j'ai eu une maitrise (Bac +4). Je voulais être traductrice mais j'ai vite vu que c'était bouché et je ne voulais pas vivre dans la pauvreté. Puis interprète mais là aussi, les profs m'ont dit que je n'étais pas bilingue de naissance et que, par conséquent, c'était mort. Il me restait prof ou la fonction publique. J'ai fait une année d'IPAG (Institut Préparatoire à l'Administration Générale) où nous étions à peine 10 issus de filières littéraires et le reste (100 environ) de droit ou économie. Là, je me suis sentie bien même si les élèves nous méprisaient (nous les pauvres glands de L car c'est bien connu, en langues ou lettres, on ne fait rien...). Ca m'a mis une rage...Je me suis accrochée, j'ai ramé et j'ai fini majore de promotion devant les juristes. Je suis devenue une guerrière, bête à concours et j'ai décroché celui que je voulais : assistante de conservation. Certes, je voulais travailler en archives et je me suis retrouvée en bibliothèque et il a fallu batailler (mais ça allait quand même) pour trouver un travail mais j'ai trouvé et je peux communiquer mon amour des livres aux plus jeunes.
    Il y a justement une session de ce concours (niveau Bac) très bientôt. Il faut s'inscrire vite. Si tu as besoin de renseignements ou de quoi que ce soit, tu peux me contacter sur mon blog ou sur Facebook (page : melainebooks).
    Je comprends vraiment très très bien ton billet alors n'hésite pas !!

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    1. Coucou Mélaine,
      woaw ton parcours est très touchant ! C'est très courageux de t'être battu pour faire ce que tu voulais, surtout face aux autres élèves. Je suis ravie que tu aies pu faire ce que tu souhaites aujourd'hui.
      Mille fois merci d'avoir pris le temps de me répondre et pour tes encouragements !
      Je ne souhaite vraiment être en édition et pour l'instant je vais tout faire pour y parvenir, mais merci beaucoup pour tes conseils !

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  9. Cet article reflète tellement ce que j'ai vécu et ce que j'ai pu vivre, et c'est drôle dans un sens puisque moi aussi je m'appelle Cassandra X) et j'ai longtemps cherché ce que je voulais faire. Tout comme toi on m'a dit qu'il y avait très peu de débouché en littéraire et que je ne trouverai pas forcément de travail. Je crois que j'ai pensé à tous les boulots, du moins envisageable au plus envisageable. Et depuis quelques mois je suis tombé d'accord sur ce que je voulais faire après des années d'indécision : travailler dans l'édition. A chaque fois que j'évoque le fait que je veuille être éditrice on me rétorque que je n'éditerais que des livres pour enfants ou que je devrais aller dans les grandes villes pour trouver une place, pourtant je sais que c'est ce que je veux faire. Je vais rentré en première L dans quelques jours et il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de devoir trouver un boulot, mais ça ne m'empêche pas de stresser aussi à l'idée de ne pas trouver ma place. Pour dire que voilà tu n'es pas la seule à appréhender l'avenir, et que si travailler dans le domaine de l'édition te tient vraiment à cœur il ne faut surtout pas que tu lâche cet objectif de vue :)

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    1. Coucou :)
      Héhé les Cassandra dans les livres ! Ne nous laissons pas abattre par les mauvaises langues. Je te souhaite de passer deux superbes années en L, je m'étais régalée ! Ne lâche pas non plus et fais ce que tu aimes, on y arrivera !

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  10. Hello,

    En lisant tes mots, je me suis un peu retrouvée. Du coup, peut-être que ça te rassurera un peu de lire nos aventures...
    Quand j'étais au lycée j'ai eu des doutes, j'ai fait un Bac L, pas par choix malheureusement, mais bien parce que je n'avais aucune capacité ailleurs (genre vraiment aucune ^^). Je n'ai pas aimé la littérature (pourtant j'adore lire), ni la philo d'ailleurs, mais je ne trouvais pas ma voie. Alors après le bac, me voilà partie en tant que jeune fille au pair au Canada, côté anglophone, histoire de parfaire mon anglais et de peut-être trouver une voie. En rentrant, j'ai fait une première année LLCE, me destinant vaguement à bosser dans je sais pas quoi, j'y allais en fait sans trop savoir ce que je voulais faire de ma vie ! Je ne te cache pas que j'ai abandonné au bout de trois mois. L'année suivante, je me suis inscrite dans une licence information et communication (très généraliste), avec l'idée de devenir journaliste en bout de course. Finalement, au bout de mes trois années, j'ai changé d'orientation et plutôt que de poursuivre sur un master de journalisme, j'ai opté pour un master pro de communication, spécialisé public jeune. J'ai adoré mes deux ans. En première année j'ai fait un stage de 4 mois en bibliothèque, que j'ai absolument adoré. Et en seconde année, j'ai fait un stage dans une association qui propose notamment un salon d'éveil au livre et à la lecture pour la petite enfance. Encore un bingo. Sauf qu'en fait, ce qui me plaisait, je m'en rendais compte au fur et à mesure, c'était finalement le contact avec le livre... Du coup, après mon master en communication, j'ai enchainé avec un deuxième master, en littérature de jeunesse. Personne n'y croyais, tout le monde me disait "tu ne trouveras jamais de boulot, tu seras trop diplômée blablablabla". Finalement, mon second master je l'ai eu avec mention (contrairement au premier) et j'ai commencé mon premier contrat (remplacement de congé maternité) un mois avant d'être diplômée... Et c'est ce double-cursus qui m'a permis d'avoir mon poste.

    Alors oui, à l'heure actuelle je n'ai pas encore de certitude quant à la pérennité de mon emploi (15h en communication + 20h en bibliothèque, pour la même mairie) mais je prends ce que j'ai à y prendre et on verra ensuite ce qu'il adviendra. Et je ne peux que te dire "fonce !!!". N'écoute pas les petites voix qui te disent que c'est bouché, ce n'est pas nécessairement vrai. Et tu ne seras pas obligée d'aller à Paris, il y a de chouettes maisons d'édition ailleurs, je pense aux Éditions du Rouergue ou à Actes Sud notamment ! En fait ce que je veux te dire c'est que c'est bien d'avoir un peu peur de l'avenir, parce qu'avoir trop de confiance en soi et les dents qui rayent le plancher, ça n'aide pas forcément.

    En bref, si tu veux travailler dans ce milieu, lance-toi, tente l'aventure et ne lâche pas ton objectif de vue. MAIS, garde les portes ouvertes sur les côtés, parce que ça peu t'aider pour te faire des contacts :)

    Accroche toi !!

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    1. Wahou ! Merci énormément de m'avoir partagé ton expérience.. ! C'est tellement encourageant :) Je compte bien suivre mes rêves et ne pas m'arrêter maintenant si motivée.
      Je voulais surtout exprimer mon ras le bol face à cette société pessimiste et destructrice de motivation. Je comprends pas cette attitude. En tout cas merci mille fois d'avoir pris le temps de me répondre :3

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    2. C'est sûr que la société actuelle n'est pas vraiment positive. Même encore aujourd'hui je croise des gens d'une négativité (ça existe ça au moins ? ^^) terrible ! Je te prends l'exemple d'une discussion récente avec un collègue de travail où j'avais exprimé le souhait de devenir propriétaire rapidement et ne pas attendre mes 40 ans pour m'y mettre. Il m'a dit textuellement "Ah mais moi aussi à 25 ans je disais que je voulais être propriétaire et tout, et finalement à 42 ans tu vois, je suis toujours locataire, avec une môme sur les bras, on fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie".
      Eh ben à mes yeux, c'est l'exemple parfait de la non-ambition. Pour moi, c'est une question de volonté, et je suis certaine que tu as la volonté d'aller au bout alors laisse les pessimistes derrière et écoute-toi avant tout, bats-toi et tu réussiras :)

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  11. Hello Cassandra...

    Dis-toi une chose, il y a toujours une place pour quelqu'un de bon !

    Le tout est de choisir un métier que tu aimes, pour lequel tu as de bonnes dispositions et tu bosses...

    Les recruteurs ne sont pas des idiots, ils reconnaissent les gens qui ont du potentiels et qui en veulent.

    Bonne continuation !

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    1. Coucou :) Merci pour ton message d'encouragement -^^-
      C'est ce que j'essaie de me dire, que la passion montrera ma volonté !

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  12. Coucou !

    Moi aussi j'ai eu les mêmes problèmes et les mêmes angoisses. Au lycée, je voulais faire L mais mes parents étaient contre et au final, je me suis battue et je me suis épanouie dans cette filière. J'avais trouvé ma voie et je m'en suis même sortie avec une mention au bac. Ensuite, j'ai pensé à faire libraire mais le soucis, c'est que j'ai eu peur de ne pas savoir gérer tout ce qui est paperasse, les comptes et ainsi de suite. Je me suis donc dirigée vers la psychologie. J'entre à cette rentrée en deuxième année et j'adore ça ! C'est vraiment un domaine que j'affectionne et je m'y sens à ma place. Et malgré ce que l'on peut dire à propos du fait qu'il n'y ai pas de débouché, j'ai tout de même envie de tenter le coup. Donc je pense qu'à un moment donné, on a tous des questions de ce genre qui se pose mais on devrait les écarter et suivre ce que l'on veut car si on est motivé et déterminé, je pense qu'on peut avoir ce que l'on veut ^^

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    1. Coucou kayla ! :) Merci d'avoir partagé ton expérience !
      C'est cool que tu aies fait L comme tu l'as voulu, c'est dingue ces préjugés sur cette filière !
      Et je suis contente de savoir que tu t’épanouis en psycho. C'est vrai que là aussi on entend constamment que c'est bouché, mais avec de la volonté et de la passion j'espère que tu parviendras à ce que tu veux faire !
      Bonne rentrée alors :)

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  13. Je me retrouve dans tes mots, parce que mon rêve d'enfant est là. Ecrire, noircir les pages au quotidien, derrière un bureau, dans un café peut-être, seule dans une multitude d'autres écrivains bien plus talentueux. Depuis que j'ai débuté mon blog, je pense moi aussi intégrer un master d'édition, par envie, par passion mais pour quoi? Pour quelles débouchées? C'est effectivement un sentiment de crainte qui m'habite, et pourtant je n'ai que dix-sept ans. La peur, l'angoisse plutôt, qui te serre l'estomac, te vrille les tempes, te vole le sommeil. Alors dès fois, quand l'angoisse est trop forte, je cherche un livre que j'apprécie tout particulièrement et je me replonge dans ses vieilles pages cornées. Alors, je sais que c'est ce que je veux vraiment faire. Et que même si ce sera difficile, je me donnerais les moyens d'y arriver. Peut-être ne serais-je pas tout à fait ce que j'avais espéré devenir, mais au moins je serais dans un domaine qui me plaît, et j'aurais choisi avec passion, non par vanité d'être dans une grande école ou par appât du gain. Par amour, par rêve, par travail, j'aurais atteint mon but. Et je crois que c'est le plus important.
    Je crois que je regrette d'être partir en première économique... Il n'y avait pas de L dans mon établissement, et au moment de faire les dossiers j'ai eu des gros soucis familiaux qui m'ont fait douter. La peur de quitter les seules choses à peu prêt stables de ma vie, dans un univers qui tanguait un peu trop. Mais aujourd'hui, à l'aube de rentrer en Terminale, je réalise que je vais passer une année complète sans Français, sans littérature et je me sens drôlement mal. Plus de temps pour mes lectures personnelles, c'est certain, mais aussi beaucoup de cours qui s'ils m’intéressent, ne me passionneront pas. J'espère du moins trouver ma voie pour le post-bac, et je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à douter et à m'inquiéter pour mes études et mon avenir!
    Merci beaucoup pour cet article qui m'aura permis d'exprimer ce que je ressens depuis quelques semaines,

    Kae!

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    1. Coucou Kae :)
      Merci pour ton message et de m'avoir partagé ce que tu vis aussi ! J'espère que ton année de terminale se passera quand même bien et de toutes manières si tu vas en littérature après tes études tu en auras constamment !
      Mais je suis clairement d'accord avec toi. Je ne pourrai pas concevoir le fait de travailler dans un milieu qui ne me plaît pas. Je sais que je veux être dans les livres et je ferai tout pour !
      Ton message me touche énormément alors merci ♥ Et bon courage pour le BAC cette année !

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  14. J'ai fait également mes études dans un domaine bouché : la communication. J'ai mis un peu de temps à trouver mon premier job (8 mois). Ce qui je pense est bien lorsqu'on est dans un secteur bouché, c'est d'être ouvert, de ne pas avoir une idée super précise de ce qu'on veut. Bon pour certains, être expert dans un domaine fonctionne mais ce n'est pas le cas de tout le monde alors que lorsque tu es ouvert, que tu es prête à faire des jobs qui ne sont pas vraiment ce à quoi tu attendais, tu peux découvrir des tas de possibilités. Mon premier job était super varié, j'ai fait de la com mais également du graphisme, de la comptabilité, du multimédia, de l'administratif, de la vente, de la relation clientèle,... Et puis maintenant, j'ai un job plus spécifique dans le web que j'aime vraiment beaucoup.

    Bref, je pense qu'il faut faire les études qu'on désire mais qu'il ne faut pas hésiter à sortir du destin dont on rêve également :).

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    1. Bonjour Iluze ^^
      Merci pour ce conseil ! Je suis d'accord avec toi, être borné n'aidera pas mais l'idéal c'est de pouvoir concilier les deux comme tu l'as fait !
      Merci pour ton message :)

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  15. Ah la la, le difficile choix du futur travail et des études... Qu'est-ce que j'ai pu l'entendre "C'est bouché", "N’espère pas plus que le smic" Démotivant. Finalement je me suis lancé dans un secteur absolument pas bouché: la comptabilité! Une licence et 5 années de travail plus tard, je suis absolument blasée de ce métier que je déteste et je traîne les pieds sur la route du boulot... Alors si je n'avais qu'un conseil à dire: fais ce qu'il te plait. Oui, ça sera dur, mais si tu y arrives la récompense sera vraiment sympa...

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    1. Woaw.. Oui, je n'aimerais pas devoir me lever tous les matins en détestant ce que je fais :( Merci pour ton conseil, ton expérience et ton message ! Tes encouragements me touchent énormément !

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  16. Coucou,

    J'aime bien cet article qui sort de l'ordinaire. Je comprend tes doutes sur ton avenir, c'est vrai que c'est difficile de savoir ce que l'on veut dans un premier temps puis de l'affirmer malgré tout ce que disent les gens. De plus, parfois on souhaite exercé un métier plutôt inaccessible donc c'est encore plus compliqué. Mais faut pas se décourager, si tu veux faire quelque chose et bah donne toi les moyens de réussir et je pense que tu y arrivera. Personnellement, je suis encore au lycée, je vais rentrer en terminale, je sais déjà ce que je veux faire même si j'hésite entre deux métiers assez éloigné mais je pense que je saurai après le lycée. En tout cas, j'essai de ne pas faire attention aux "conseils" de mon entourage pour pouvoir choisir vraiment ce que je veux. Quand j'étais en troisième je voulais devenir éducatrice de jeunes enfants et on me disait tout le temps qu'avec mes capacité je pouvais faire beaucoup mieux. Du coup moi j'étais un peu perdu et finalement j'ai laissé tomber. Bref tout ça pour te dire que le plus important c'est de faire ce que l'on aime, alors même si c'est parfois compliqué, il faut tout faire pour y arriver.

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    1. Coucou :)
      Oui, c'est pas ce que j'écris d'habitude mais.. il y a des moments où il faut que ça sorte !
      J'ai toujours été ambitieuse. Avant je me suis laissée marcher sur les pieds quand on me disait que je n'y arriverais pas, aujourd'hui les gens peuvent bien dire ce qu'ils veulent.
      C'est terrible cette phrase "tu as les capacités de faire mieux"...
      J'espère de tout coeur que tu parviendras à tes objectifs !

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  17. Oui j'ai aussi entendu ça. J'ai voulu être éditrice, bibliothécaire, journaliste, libraire...mais finalement je suis professeur-documentaliste, je bosse au quotidien avec des livres ados et propose des animations autour du livre...d'un côté. De l'autre j'apprends aux jeunes à avoir une utilisation "intelligente" et efficace du web, des réseaux sociaux,... Bref on peut faire L, puis prépa littéraire / université de lettres et trouver un travail ! Si tu en as envie et la motivation, il n'y a pas de raisons.

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    1. Coucou :)
      Héhé, j'aime bien ton avant dernière phrase ! Je pense que du moment que je suis dans les livres et les lettres je serai contente !
      Et la motivation, j'en ai :D

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  18. Bonsoir Cassandra,

    Aujourd'hui je me rends compte que les études vers lesquelles je me dirige ne sont guider par ce que mes proches me "poussent" à faire. Je ne veux pas ça, et pourtant, j'ai du mal à le leur dire. Peur de les décevoir ? De passer pour la fille qui ne sait pas ce qu'elle veut faire ? Un peu des deux sûrement. L'année approche, et je sais ce qui m'attend et ça m'effraie d'autant plus que je n'ai pas la motivation pour tout faire.

    Je vois mes proches fière de me voir si décidé, mais moi-même je me rends compte que je ne sais plus ce que je veux. Les métiers du livre m'attirent énormément. Mais certaines personnes me catégorisent dans une l'aide aux personnes. J'aime aider, plus que tout au monde, mais je n'ai pas l'envie d'en faire mon métier.

    Les formations sont si nombreuses, si diversifiées. Cette année alors que mes camarades se renseignaient, je restais là les bras croisés, car j'étais persuadée de ce que je voulais. Mais aujourd'hui je me rends compte que je ne le veux pas. Je veux autre chose, je veux faire ce qu'il me plaît, et pas ce en quoi on me voit.

    Merci de nous permettre de mettre ici ce que l'on pense.

    Je te souhaite bonne chance dans l'avenir et t'espère le meilleur.
    Je t'embrasse ♥

    Alexia | Au-delà des Mots.

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    1. Coucou Alexia, merci énormément pour ton partage et tes angoisses.. J'espère vraiment que tu parviendras à faire ce que tu veux vraiment et pas ce que les autres veulent que tu fasses..
      Merci ENORMEMENT pour cette petite phrase : Merci de nous permettre de mettre ici ce que l'on pense. ♥.♥
      Elle m'a mis du baume au coeur, je ne m'attendais à ça et tu m'as énormément touché !
      Je te fais de gros bisous ma belle.. ♥

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  19. Je penche pour le milieu du cinéma mais peu de personne réussisse. Je tangue pour le métier d'écrivain mais peu de personne réussisse. Je m'incline pour l'art qu'est la danse classique mais peu de personne réussisse.
    Mon avenir est incertain et mes rêves ne sont plus qu'illusions

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    1. J'espère que ces illusions deviendront palpables, puis concrètes ♥ Les domaines dont tu parles sont si complexes.. mais ne baisse pas les bras.. Suis tes rêves.. !

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  20. Coucou Cassandra !
    Comme toi, je me pose souvejt cet

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  21. Je pense que tu touches beaucoup de monde avec ton article. Moi-même, je ne sais pas du tout ce que je veux faire de mon avenir. Je tâtonne entre mes diverses passions mais sans trouver d'issus. Moment difficile à passer, le futur est effrayant.

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    1. Oui.. je pense aussi et je ne m'y attendais pas, c'est une claque énorme que je me suis prise en me rendant compte de ça.. !
      Oui, le futur est effrayant et c'est difficile de l'affronter. Mais je me dis que je n'ai qu'une vie pour aimer ce que je vais faire tout le reste, 20 ans à l'école c'est déjà suffisamment long, encore 25 / 30 à passer avec un métier alors..
      J'espère sincèrement que tu trouveras ta voie ♥

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  22. Ton article ne va pas toucher que les personnes en études, pour un métier qu'ils ne connaissent peut être pas encore. Car même moi, avec 8 ans en librairie, dont 5 avec diplôme, aujourd'hui encore je me pose cette question. Maintenant j'en tremble des fois, car j'aimerais voir autre choses, mais rester serait tellement plus sur, plus simple. Et la prise de risque ? serra-t-elle concluante finalement ? L'avenir est incertains pour tout le monde. On a tous ces moments de doutes et d'angoisses qui nous brise les cotes tellement ça nous rend malade... et pourtant on doit continuer à y croire, et se battre plus que tout pour sortir de tout ça, et se dire que notre avenir nous appartiens. Courage Cassandra. Ca ne serra pas facile tous les jours, tu le sais, mais tu vas gagner...
    Des bisous

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    1. Coucou Margaud,
      Merci beaucoup pour ton partage, ça compte énormément ! C'est évident, se lancer seul doit faire tellement peur.. ! Et d'un côté si c'est un rêve, on a envie d'y aller à fond..
      Merci pour tes encouragements, j'espère que tu sauras trouver la bonne solution. Merci énormément pour ton message..
      (Et gros bisous aussi -^^-)

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  23. En lisant ton article et les commentaires j'ai la larme à l'oeil...le doute et l'espoir sont étroitement liés malheureusement. Je vis la même chose que la plupart d'entre nous, je viens de rentrer en terminale L et je ne sais pas vraiment quoi faire de ma vie. La psychologie m'intéresse mais comme pour tous les autres métiers qui m'ont interessés on me dit que c'est un secteur "bouché" mais alors si tous les secteurs qui nous intéressent sont "bouchés" on fait quoi de notre vie ? Aujourd'hui j'ai envie de me battre pour faire un métier qui me passionnera plus tard il me reste plus qu'a trouvé celui qui sera fait pour moi et tant pis si les personnes négatives ne veulent pas voir d'espoir dans ce que j'entreprends le principal c'est que moi j'y crois.

    Courage à toi et à vous tous ! <3

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  24. Salut Cassandra ! :)
    Ton post m'a fait pensé à ma scolarité également... Quand j'étais collégienne je voulais faire du journalisme, j'étais une super bonne élève, j'avais 17 de moyenne, je visais vraiment la perfection, mais tout le monde me disait que ça allait être bouché. Alors je me suis dirigée vers l'éducation, j'ai fais mon stage dans une école maternelle et primaire et là on m'a dit que j'aurais un salaire de misère. Puis au lycée je voulais faire de l'architecture mais on m'a dit que je n'étais pas assez bonne en maths et qu'il fallait savoir dessiner, or je coulais en maths en arrivant en seconde et je n'avais jamais dessiné.

    Conclusion ? Je n'ai pas fait de TLE S car je me suis sous estimée à cause des reproches qu'on me faisait, je n'ai pas fait de TLE L car on m'a dit qu'il n'y avait pas de débouchés par la suite. Du coup je me suis dit que j'irais en fac, au moins ça ne sera pas une grande école je ne risquais pas d'échouer... J'ai fait de la géographie durant deux ans j'ai juste adoré ça c'était vraiment passionnant, mais je ne me voyais pas être purement "géographe" plus tard, il me fallait apprendre un métier. Alors en L1 je me suis renseignée et ma licence pouvait déboucher sur de l'urbanisme, ce qui me plaisait follement. Seulement tout le monde me disait "te fais pas trop d'espoir, c'est sur concours et il n'y a que 20 places" ... cette fois j'ai décidé de ME prendre en main et je me suis battue pendant deux ans pour ce concours et au final je l'ai eu et j'ai fini première de ma promo :)

    Maintenant, même si ça me plait énoooormément, je regrette de ne pas m'être lancée dans l'architecture ou dans une école d'ingé ou même en médecine parce que JE SAIS que j'en aurais été largement capable.

    En fait il suffit de garder confiance en soi et de se battre pour obtenir ce que l'on veut !
    pleins de bisous :)

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  25. C'est drôle, j'ai le même parcours que toi :) et je te comprends tellement ! Je viens de terminer mon master métiers du livre après une licence en lettres, et combien de fois ai-je entendu tout ce que tu développe dans ton article. Je ne te dirai qu'une seule chose : fais toi confiance et réalise tes rêves ! Avec de la passion et de la persévérance on sait avoir ce qu'on veut :).

    Ps : je viens de regarder ta dernière vidéo favori, et tu as passé tes vacances à 45 minutes de chez moi :D j'habite Brest !

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  26. Coucou !

    Je viens de découvrir ton blog, il est fantastique, bravo :D

    Ton article me touche car j'ai été dans ton cas, je voulais faire maitresse petite, puis bosser dans l'art (pour ma part l'animation 2D), ensuite j'ai pensé à l'édition... et maintenant je suis revenue sur instit' ahah !
    C'est sur que ces temps-ci les littéraires ou amoureux de sciences humaines ont la vie dure au niveau de l'avenir, des possibilités d'emploi...
    mais il ne faut pas désespérer, et toujours voir le bon coté des choses, se battre ! ;) il faut se faire confiance, c'est la clé de tout. Et croire en ses rêves aussi.

    Gros bisous et à bientôt !

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  27. Arf, l'avenir professionnel, de nos jours... dans tous les cas c'est la galère j'ai l'impression... moi-même avec ma licence en poche je sais pas où j'en suis et ne trouve pas un travail... je n'ai aucune envie de faire de master et ne le peux de toute façon pas. je ne suis pas contre faire une autre formation, mais plutôt style licence pro, pas plus d'un an quoi, et surtout avec plus de savoir faire. Mais comme toi, je ne me vois vraiment pas faire un métier qui ne me plait pas, parce que je ne vois pas comment être heureux de sa vie si on n'aime pas ce qu'on fait. Et puis j'en ai d'ailleurs l'exemple sous les yeux tous les jours depuis toute petite...

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