Chronique 48 : Le viandier de Polpette : L'ail des ours, Julien Neel & Olivier Milhaud

samedi 17 novembre 2012

Couverture Le viandier de Polpette, tome 1 : L'ail des ours
Le viandier de Polpette : L'ail des ours (1)

Éditions : Gallimard
Genre : Bande-Dessinée 
Nombre de pages : 144
Date de sortie : 2011
Prix : 18 €

Quatrième de couverture 

Ami du pot-au-feu, soyez le bienvenu au Coq Vert, 
une intrigante auberge nichée au coeur de la forêt. 

Faites connaissance avec le compte Fausto de Scaramanda qui, en plus du domaine, possède élégance et fantaisie. 
Savourez les plats mitonnés par notre chef Polpette, un gaillard rustaud mais bonne pâte. 
Succombez aux charmes de la ravissante et volcanique Alméria, responsable des bains de l'établissement. 
Et croisez bien d'autres personnages délicieux que nous n'avons pas le temps d'évoquer ici.

L'auteur : Julien Neel est un auteur français de bandes-dessinées né en 1976. Ses parents sont forains, et en 1998, alors qu'il est sur un parcours de montagnes russes, il fait une chute de dix-huit mètres. Il passe deux ans à l'hôpital. Là, il commence à prendre le crayon en main, et crée le personnage de Lou pour le magasine Tchô ! Par la suite, il sortira cinq tome de la BD Lou ! et continuera dans ce domaine. 
Il travaille sur Le Viandier de Polpette avec Olivier Milhaud.

Mon avis : Je suis tombée tout à fait par hasard sur cette bande-dessinée à la médiathèque. Et j'étais assez sceptique, étant donné que j'ai chez moi les cinq tomes de Lou ! que j'affectionne vraiment beaucoup (même si je préférais les deux premiers). Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre (comme la plus part du temps) et ce n'est pas la quatrième de couverture qui nous en dit plus. 
Aussi, je vais essayer d'éviter les comparaisons entre Lou ! et Le Viandier de Polpette pour critiquer une oeuvre à part et non une évolution.

Finalement c'est une agréable surprise que j'ai eu en lisant ce livre. Je ne saurai pas du tout situer de manière temporelle cette bande-dessinée, mais j'imagine que c'est bien voulu, étant donné qu'on se trouve au pays du Coq Vert, un pays totalement inexistant sur notre petite planète. 

Pour ceux qui ont lus ses bandes-dessinées précédentes, on reconnaît immédiatement le style de l'auteur, et c'est un plaisir pour les fans de retrouver les mêmes traits dans un univers totalement différent. Cette auberge, presque hors du monde, hors du temps, paraît comme un petit lieu de paradis. (Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour y aller !) Les paysages sont magnifiques, et l'atmosphère est légère, douce, comme si le mot "soucis" n'était pas connu de la part des protagonistes.




Les concernant, chacun à son propre caractère, son propre charme. 
Le compte Fausto est totalement attachant, il est drôle, et n'a pas l'air de faire attention à son statut de "compte" en appelant tout le monde "mon vieux", ce qui ne manque pas de faire sourire.

Polpette, qui donne pourtant son nom à cette bande-dessinée, n'occupe pas la place première dans cette histoire, et est néanmoins le seul à tutoyer le compte, et à plutôt l'air de se laisser bercer par la vie.
Alors que tout va bien dans l'auberge, le compte apprend que son père doit venir lui rendre visite.
Et l'intrigue démarre d'ici. 

Aussi, tout au long du livre sont glissées des recettes de cuisine, que j'aurai bien aimé réaliser pour illustrer un peu plus la chronique. On peut les lire, ou non, elles ne changent rien à l'intrigue, et donnent une touche franchement sympathique à l'histoire.

Pour terminer, c'est une découverte vraiment chouette que j'ai faite. C'est avec hâte que j'attends le prochain tome, pour replonger dans ce cadre idyllique.

"Tout comme la paix, la guerre doit se terminer un jour où l'autre"


[Kyeira]

2 commentaires:

  1. J'adore j'adore j'adore ce premier tome et l'attente de la suite se fait vraiment longue! :D

    Pauline,
    Entre Les Pages : http://areader.over-blog.com/

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    Réponses
    1. Va falloir attendre ^^ mais c'est vrai qu'il est vraiment sympa !

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